mercredi 19 novembre 2008

Quelques informations sur la Piraterie moderne...

Hey Moussaillon!
Pour bien vous mettre dans l'athmosphère des pirates, un petit article sur la Piraterie actuelle!
Régions sensibles
Les pirates d'aujourd'hui sévissent essentiellement dans les régions d'Asie du Sud et Asie du Sud-Est (en particulier dans la mer de la Chine méridionale), le long des côtes de l'Amérique du Sud, du golfe d'Ade, de la mer Rouge, mais aussi celles de la Somalie, dans le golfe de Guinée et dans la mer des Caraïbes. Selon le Bureau Maritime Internationa, plus de 4 000 actes de piraterie ont été enregistrés durant les vingt dernières années, un rapport de la RAND Corporation estime le nombres d'attaques et de de tentatives d'attaques à 209 durant la période 1994-1999 et à 2 463 entre 2000 et fin 2006, soit une augmentation exponentielle de ces pratiques depuis le début du XXIe Siècle.
Ils utilisent des embarcations plutôt petites et rapides, et profitent du nombre restreint de membres d'équipage sur les navires cargos. Ils savent également transformer leurs embarcations en bateaux de pêche ou de transport, afin d'éviter et de déjouer les inspections.
Dans la plupart des cas, les pirates ne s'intéressent pas à la marchandise transportée, mais plutôt aux affaires personnelles de l'équipage et au contenu du coffre-fort, qui peut contenir d'importantes quantités de monnaie destinée à payer le personnel et les taxes portuaires. Il arrive également que les pirates se débarrassent de l'équipage et conduisent le navire dans un port afin de vendre la cargaison et dans de très rares cas de transformer son identité et de le revendre.
La piraterie moderne se développe pour plusieurs raisons :
· une incapacité de certains pays à gérer la sûreté de leurs eaux territoriales ;
· les équipages des navires cargos sont peu nombreux et non armés (une vingtaine d'hommes sur un navire de 150 mètres) ;
· les navires marchands se déplacent à des vitesses faibles (entre 20 et 40 kilomètres par heure), sont peu manœuvrants et, chargés, ils peuvent être assez bas sur l'eau permettant ainsi un abordage aisé ;
· les équipages, embarquant pour une durée de neuf mois en moyenne, proviennent en grande partie des pays en voie de développement (Asie - Afrique) et reçoivent la majeure partie de leur salaire en liquide à bord.
Par extension, on parle également de piraterie lorsqu'il y a acte de braconnage, par exemple lors de pêches interdites d'espèces protégées (dans les zones d'exclusivité économique). Ceci concerne tout particulièrement la légine, poisson très recherché localisé dans les Z.E.E. des Terres Australes.

Les attaques

Les attaques se produisent généralement de nuit, entre 01h00 et 03h00, dans des zones dites « à risque » (Asie du Sud-Est, détroit de Malacca, sud de la mer Rouge, golfe d'Aden, côtes de Somalie, golfe Guinée…) en haute mer ou dans des zones de mouillage.
Seule une veille attentive ainsi qu'une réaction rapide de l'officier de quart par une manœuvre ou par le déclenchement de l'alarme générale peuvent éventuellement dissuader les pirates de poursuivre leur action.
Depuis 2006, les navires cargos possèdent tous un système « d'alarme silencieuse» par satellite en réponse au développement de la piraterie. Ce système d'alarme, activé manuellement à bord de deux endroits gardés secrets, n'a aucune manifestation physique sur le navire mais envoie des données par communication satellitaire.
Il existe une hiérarchie des actes de piraterie :
· Les petits malfrats de la mer agissent en groupes peu nombreux et leurs actions sont souvent improvisées s'apparentant plus à de la rapine. Un groupe d'entre eux est responsable de l'assassinat de Peter Blake dans l'estuaire de l'Amazone en 2001.
· En haut de la hiérarchie on trouve quelques gangs internationaux dépendants des quelques puissantes mafias et triades asiatiques dirigées par des puissants hommes d'affaires.
· Un autre type de pirates est constitué par des groupes terroristes, comme celui qui en octobre 2000 a attaqué le bâtiment Uss Cole de la marine américaine au mouillage dans le port yéménite d'Aden en faisant sauter une embarcation bourrée d'explosifs, faisant 17 morts et 42 blessés.
Années 1993 à 2005
· 2001 : 252 attaques
· 2002 : 341 attaques
· 2003 : 445 attaques
· 2004 : 329 attaques
· 2005 : 276 attaques
Le nombre d'attaques pirates a triplé entre1993 et 2003. Le premier semestre 2003 a été le pire semestre jamais enregistré, avec 234 attaques pirates, 16 morts, 52 blessés et 193 membres d'équipage pris en otage dans le monde. 182 cas de piraterie ont été recensés par le Centre de surveillance de la piraterie du Bureau International Maritime (IMB - International Maritime Bureau) pour le premier semestre 2004, dont 50 à proximité de l'Indonésie, la majorité dans le détroit de Malacca. L'IMB note également qu'en 2004, les tankers (transport de pétrole et de gaz) et les cargos transportant des matières premières sont les cibles les plus populaires avec 67 attaques sur des tankers et 52 sur les cargos.
La piraterie a toujours utilisé les moyens technologiques les plus avancés disponibles : les pirates modernes ont recours aux armes à feu évidemment (tel que les fameux AK-47), à la téléphonie mobile, aux hors-bords, etc. On suppose même que certains pirates écoutent clandestinement les communications des satellites, afin d'obtenir des informations sur le mouvement des navires et de déterminer le risque qu'ils présentent en cas d'attaque.
Années 2006 à 2008
· 2006 : 239 attaques
· 2007 : 263 attaques
· 42 incidents ont été reportés au Nigéria dont 25 pour la seule zone de Lagos.
· 31 incidents ont été reportés en Somalie.
Une étude conduite par le Bureau international maritime montre que le nombre d'attaques de piraterie dans le monde est en augmentation en 2007 (263 cas) en comparaison de l'année 2006 (239 cas). Il est également rapporté que le nombre d'attaques à main armée est en augmentation, avec pour première conséquence une augmentation du nombre de blessés dans les équipages de navire (64 blessés en 2007 pour 17 en 2006). Cette évolution en 2007 est directement liée à des actes ayant pris place en Somalie et au Nigéria.
Certaines attaques ont conduit à l'intervention des marines militaires luttant contre ce phénoméne comme ce combat au large de la Somalie en 2006 et l'acte de piraterie contre le Ponant en 2008 (voir Piraterie autour de la corne de l'Afrique); Lors de cette affaire, Jean-David Levitte, un diplomate français, a déclaré que dans les dix dernières années, 3 200 marins avaient étaient enlevés par des pirates, 500 blessés et 160 tués.
Le détroit de Malacca n'est plus classé route maritime dangereuse par le Lloyd's Register depuis fin 2006.


Les protections

Face à la montée en puissance des pirates professionnels, des sociétés privées proposent une offre de prestation de sécurité aux armateurs.
Le premier service de protection anti-pirates a été offert dès la fin des années 1990 par la société britannique Marine Risk Management avec « à bord des balises satellites cachées permettant de pister le bateau à l'insu des pirates » et « un service d'intervention rapide » permettant de « retrouver le bateau et le récupérer avec des équipes spéciales ». Une « capacité à récupérer des bateaux en situation hostile d'abord par la négociation » et en dernier recours par « des méthodes plus intensives ».
Au Nigeria, les plateformes pétrolières sont sous la garde de bateaux armés.
Depuis, les attentats de septembre 2001, l'Organisation maritime internationale a mis en place une norme ISPS obligeant les bateaux à se doter de systèmes d'alerte satellitaires et à créer à l'intérieur du bateau des zones de refuges fermées, à respecter des procédures de discrétion et de veille.

Principale zone à risques: la mer de Chine méridionale. Avec le triangle HLH (Hong Kong-Luçon-Hainan), où se volatilisent les cargos. Et le détroit de Malacca, point de passage le plus encombré et le plus dangereux du monde: le dixième du commerce maritime mondial y transite entre la Malaisie, Singapour et l'archipel Indonésien pour déboucher sur les 13 000 îles des Philippines. La piraterie sévit aussi en Amérique du Sud, au large du Brésil ; et, au large de l'Afrique, dans le golfe de Guinée ou le golfe d'Aden...

La marine de guerre chinoise arraisonne les navires marchandsParfois, ce sont les pêcheurs eux-mêmes qui s'attaquent aux bateaux de plaisance. Ils volent l'argent du bord, quelques babioles et retournent s'abriter dans leur village. Plus fort encore: douaniers le jour, pirates la nuit. Une spécialité indonésienne. Quant aux Chinois, c'est carrément leur marine de guerre qui arraisonne les navires au large: «Des vedettes chargées d'hommes en uniforme les forcent à pénétrer dans les eaux territoriales chinoises et, après les avoir accusés de se livrer à la contrebande, les taxent d'importantes sommes d'argent avant de les laisser repartir», accuse le Foreign Office. Tous ces abordages ne se passent pas en douceur. Qu'on se souvienne des années 70, avec ces milliers de boat-people vietnamiens volés et massacrés par des pirates philippins, malais ou indonésiens. Certains ont tiré les leçons de cet épisode, et ont prospéré. Ils n'hésitent pas à s'attaquer aux gros bâtiments. En mer de Java, cinq hommes masqués ont pris d'assaut le Baltimore Zephyr, un cargo danois sous pavillon des Bahamas. Après avoir dévalisé les neuf membres d'équipage, ils ont abattu le capitaine pour obliger son second à ouvrir le coffre-fort.Il est relativement facile d'attaquer un cargo. Chargé à ras bord, il est lent et ne comporte qu'une poignée d'hommes sans armes. A condition toutefois d'être bien renseigné: les pirates qui s'en sont malencontreusement pris à des bateaux espions soviétiques y ont laissé leur peau. Il faut donc un peu d'organisation. Avec beaucoup de planification, au lieu de se contenter du coffre et des portefeuilles de l'équipage, on vole la cargaison et le bateau avec.11 000 tonnes de gazole se volatilisent en pleine mer.

mardi 18 novembre 2008

Introduction




Bonjour et Bienvenue sur notre blog!

Ceci est un projet scolaire réalisé par Marisol et Ariane, centré sur la Piraterie.
Ce blog parlera d'une comparaison de la Piraterie moderne et de la Piraterie traditionnelle.
Bien sûr, c'est un sujet riche qui date du début de la navigation et qui n'a pas cessé de faire des ravages.
Comparaison de l'époque, des moyens, des armes, des navires, des accoutrements, des
personnages et des lieux de carnage...

Avec l'aide d'Internet et du livre intitulé "Pirates" de John Mattheus, nous avons récolté des informations et nous avons créer des articles.

A l'abordage!