lundi 15 décembre 2008

Les armes des pirates

Le Sabre
C'était l'arme favorite de tous les pirates. Avec sa lame assez courte, tranchante d'un seul côté, et légèrement incurvée, le sabre était fait pour le corps-à-corps et pour tailler en pièce son adversaire.

Le pistolet
Le pistolet état l'arme de petite taille préféré de l'époque. La plupart étaient d'un maniement peu pratique: il était difficile de viser et compliqué, au coeur de la bataille, de recharger ses pistolets.

La hache
De nombreux pirates portaient une hache, en général avec un long manche, et s'en servaient pour couper les cordes et abattre les portes lors des abordages.

Le coutelas
Le coutelas était utilisé comme une arme, mais aussi à des fins plus ordinaires à bord du bateau. Il se pliait parfois, comme les petits couteaux de poche modernes. Une des armes favorites des boucaniers était un couteau large et tranchant qui ressemblait un peu à un petit sabre.

Le poignard
Une grande variété de poignards et de dagues étaient utilisés par les pirates. Les lames étaient de différentes épaisseurs, mais toujours d'un tranchant redoutable.

L'épissoir
Semblable à un pic à glace, l'épissoir servait à quantité de tâches à bord d'un navire. Cependant, si un équipage envisageait de se mutiner et ne pouvait mettre la main sur d'autres armes, il avait de grandes chances d'utiliser ce genre d'objets?

Le tromblon
Le tromblon était une arme terrifiante, à mi-chemin entre le pistolet et le mousquet, qui pouvait arroser de mitraille une surface assez vaste. Il n'était pas très souvent utilisé en mer, mais était très efficace lors de combats rapprochés à bord d'un navire.

Le mousquet
Ancêtre du fusil, le mousquet demandait du temps pour être chargé, mais était une arme d'une grande précision entre les mains d'un homme habitué à le manier. Il était particulièrement apprécié des boucaniers.

La grenade
Les premières grenades furent utilisées à partir du XVII° siècle. Il s'agissait souvent de tubes de métal remplis de pierres ou de petites balles. Difficiles à utiliser, elles pouvaient néanmoins faire de terribles dégâts lorsqu'elles étaient lancées avec précision.


Les armes actuellement utilisées par les pirates sont des armes modernes [comme dans les films, si vous voulez ;)], plus simples à charger, plus précises, et ce sont toujours des armes à feu. Fini les sabres et les coutelas! Les armes de poing ou fusils (automatiques ou pas) sont à la grande mode. Les canons aussi sont terminés. Beaucoup d'autres armes sont arrivées depuis!
Regardez "Wasabi" sur tf1, vous aurez une idée! Non, je blague...^^


par Ariane (qui fait des mauvaises blagues)

Quelques pavillons...

Une petite idée rigolote, quelques pavillons!

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Le pavillon d'Edward Teach (Barbe-Noire)

http://caoine.org/wp-content/uploads/2007/09/calico_jack.gif
Le pavillon de Jack Rackham (Calico jack)

http://www.piratemerch.com/images/black_bart_flag.jpg
http://www.thenewportship.com/Images/research/Flag-BlackBart.gif
Les deux pavillons de Bartholomew Roberts (Black Bart)

http://thepiratesource.com/pics/Edward_Low_flag.jpg
Le pavillon d'Edward Low

http://api.ning.com/files/w2PBsR4WrTqMI*f-Z*YLEZyYmRioSFGlOcbdJ5n33mOuWf8CknR4SwOU3ZwQKXtc5YJOo6XNtSYi8iVvqO5UMKNxduuJwNN/744pxPirate_Flag_of_Stede_Bonnet.svg.png
Le pavillon de Stede Bonnet

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f4/Flag_of_Christopher_Condent.svg/750px-Flag_of_Christopher_Condent.svg.png
Le pavillon de Christopher Condent

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/ff/Flag_of_Edward_England.svg/750px-Flag_of_Edward_England.svg.png
Le pavillon d'Edward England

http://www.todobanderas.com/images/pirata.christopher.moody.jpg
Le pavillon de Christopher Moody

http://listverse.com/wp-content/uploads/2007/09/pir-henryevery.jpg
Le pavillon d'Henry Avery

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/John_Quelch_Flag.svg/400px-John_Quelch_Flag.svg.png
Le pavillon de John Quelch


Voilà! Je doute que les pirates actuels aient encore des drapeaux...


par Ariane

La vie à bord

On associe souvent la piraterie à l'aventure et aux voyages, mais les réalités de la vie en mer étaient loin d'être agréables. Le quotidien était dur, et la mortalité très élevée. Mal nourris, contraints de supporter de terribles conditions de vie et soumis à un danger permanent les pirates ne menaient pas une existence aussi joyeuse qu'on le dit!
Un équipag comptait entre 20 et 30 hommes, selon la taille du navire. L'énorme responsabilité de garder ces bâtiments de bois à flot, et de les manoeuvrer en douceur, reposait sur certains hommes clés.

L'équipage

Le Capitaine
Les pirates votaient pour élire un chef parmi eux. Les plus grands capitaines combinaient l'art de diriger et une audace au combat hors pair.

Le Quartier-Maître
Après le capitaine, le quartier-maître était responsable de tout sur le navire, des manoeuvres à la distribution de nourriture, en passant par les punitions et la répartitions du butin.

Le Maître d'équipage
Les bateaux avaient à leur bord plusieurs maîtres d'équipage, de jeunes hommes qui s'occupaient de l'entretien des voiles et des gréements, et qui veillaient à ce que les ponts soient propres et débarassés de tous débris.

Le Charpentier
C'est lui qui gardait le bateau à flot: le charpentier remplaçait les pièces cassées, rebouchaient les trous et réparaient les voiles déchirées.

Le Canonnier
Le canonnier devait être capable de viser juste et de faire tirer une border de canons en même temps. Il fallait des années pour acquérir un tel savoir, et les canonniers expérimentés étaient d'une précision impressionnante.

Le Chirurgien
Seuls quelques bateaux pirates avaient à leur bord un chirurgien, mais à l'occasion ils en capturaient un etl'obligeait à se mettre à leur service. Le chirurgien utilisait différents couteaux pour extraire une balle, amputer un membre ou soigner des blessures.

Les Mousses
Certaines jeunes recrues étaient affectées à l'entretien des canons. Lors des combats, ils chargeaient les énormes pièces et assistaient le canonnier dans sa tâche. S'il survivaient, ils pouvaient espérer devenir un jour canonnier eux-mêmes. Les autres mousses nettoyaient la cabine de capitaine, ou accompissaient toutes sortes de besognes plus ou moins ingrates sur le navire.


Les Corvées

Les corvées à bord étaient nombreuses et variées: nettoyer le bateau, en faire constamment le tour pour effectuer diverses petites réparations, être à l'affût d'autres embarcations, étudier les marées et les changements du vent, guetter les récifs... Les hommes se relayaient tout au long de la journée pour faire leur part de corvées; ils étaient alors "de quart".


Nourritures et boissons

La durée d'un voyage était imposée par la quantité de nourriture embarquée. On a retrouvé des listes qui suggèrent que les repas à bord ne variaient pas, et dépendaient essentiellement des talents du cuisiner ou maître-coq. La conservation des aliments posait problème. Même la viande salée finissait par pourrir, et les célèbes biscuits de mer, durs comme du bois, étaient souvent bourrés d'asticots! Les tonnaux de bière, de rhum et de cidre constituaient une part essentielle des réserves du navire. Un seul bateau transportait jusqu'à 10 500 gallons de bière contre seulement 3500 gallons d'eau. On ne consommait pas autant de rhum que de bière, mais quand il était tiré, la portion habituelle était d'une demi-pinte mélangée avec de l'eau -ce qui représente tout de même l'équivalent de deux bouteilles de rhum de nos jours!

Réserves du bateau
Cette liste de marchandises datant de 1708 nous donne une idée de ce qui était nécessaire pour nourrir l'équipage et entretenir le navire pendant un voyage.
-4 barils de boeuf
-4 barils de porc
-4600 livres de beurre
-8 tonneaux de bière
-3 caisses de savon
-3 caisses de chandelles
-12 barils de porridge
-3 barils de vinaigre
-6 pièces de toile à hamac
-4 fûts de suif
-3 pièces de cuir


Nous avons donc une idée des conditions de vie en mer. Il est clair qu'elles sont très différentes de celles qui sont instaurées maintenant. Les voyages sûrement moins longs grâce aux moyens de transport plus rapides, les problème de conservation à peu près réglés, les armes moins encombrantes, bref, les conditions de vie sont à présent plus simples, bien que toujours un peu compliquées: la vie en mer, c'est pas facile!


par Ariane

Navires et Drapeaux

Les bateaux pirates devaient être rapies, bien armés et avoir un faible tirant d'eau, de façon à pouvoir naviguer près du rivage quand le capitaine décidait d'un raid sur la terre ferme. Les équipages étaient en général assez nombreux, et les bateaux parfois surpeuplés -surtout lorqu'il fallait faire de la place pour le butin. Le drapeau pirate terrorisait ceux qui avaient la malchance de l'apercevoir à l'horizon. Le plus connu était le "Jolly Roger", ou la "tête de mort", mais beaucoup de capitaines avaient leur propre pavillon.

Le Jolly Roger

Il y a plusieurs théories sur l'origine du Jolly Roger. L'une est que le nom proviendrait du français "joli rouge", qui fut plus tard transformé en "Jolly Roger". Certains pirates hissaient en effet des drapeaux rouges, que les marins redoutaient d'ailleurs, car ils indiquaient que le combat serait sans itié et qu'il n'y aurait plus de prisonniers.
Une autre piste serait celle du mot anglais "roger", qui désignait les vagabonds. Ou encore l'expression "Old Roger", que l'on utilisait souvent pour parler du diable. Une idée plus récente est que le Jolly Roger pourrait simplement être lié au célèbre ordre militaire médiéval des Chevaliers du Temple. De fait lorsque, soupçonné d'hérésie par le pape Clément V, leur groupe fut dissous en 1312, ils se tournèrent vers un mode de vie pirate et adoptèrent un drapeau rouge à tête de mort comme emblème.


Les bâteaux

Barque
Un trois-mât de petite taille, rapide, mais de conception plus imposante que le sloop, qui pouvait accueillir jusqu'à 90 hommes. L'armement consistait généralement en 12 canons. la barque avait l'avantage de pouvoir se glisser aisément entre les îles.

Jonque
Bâtiment favori des pirates asiatiques, la jonque mesurait 80 pieds de long et pouvait embarquer jusqu'à 15 canons. La plupart des jonques étaient rapides, en général à deux mâts, mis certaines étaient reconverties en transports de marchandises et pouvaient embarquer un équipage important et un gros chargement.

Sloop
Le sloop était un bateau de un à trois mâts, pouvant transporter un équipage de 75 hommes et 14 canons. De petite taille, rapide et extrêmement maniable, ce bateau était très recherché par les corsaires et les pirates.

Brigantin
Le brigantin était l'un des plus gros navires utilisés par les pirates. Il pouvait embarquer jusqu'à une centaine d'hommes et 12 canons. Pesant 150 tonnes et mesurant 80 pieds de long, il naviguait par tous les temps et était idéal pour les longues traversées.

Caravelle
Navire marchand à deux ou trois mâts, pouvant mesurer jusqu'à 80 pieds de long. Relativement large et peu armé, la caravelle se déplaçait facilement et transportait une cargaison importante.

Schooner
Très proche du sloop, le schooner (ou goélette) était un bateau aux lignes pures. Rapide, il était très populaire au large des côtes américaines et aux Caraïbes. Pesant environ 100 tonnes, il accueillait un équipage de 75 hommes et 8 canons.

Frégate
Un des plus gros vaisseaux sillonant les Caraïbes. La frégate était un trois-mâts avec un gaillard d'avant et un gaillard d'arrière. Son équipage comportait 195 hommes, et son armement 22 à 28 canons. La frégate était utilisée pour monter la garde dans les eaux infestées de pirates et escorter des navires marchands.

Trois-mâts carré
Les trois-mâts carrés étaient parmi les plus gros vaisseaux de l'époque. Bien moins rapides que les sloops ou les schooners, ils pouvaient en revanche transporter beaucoup plus d'hommes et de canons. Ils étaient souvent utilisés par des marchands et constituaient une proie de choix pour les pirates.


Les navires utilisés aujourd'hui sont beaucoup plus rapides et pratiques que ceux cités ci-dessus. Ce sont généralement des bateaux à moteur, dont la taille dépend de l'équipage, et qui sont beaucoup plus maniables que les bateaux à voile, qui ne sont bien sûr plus utilisés par les pirates.
La piraterie devient donc beaucoup plus simple à pratiquer grâce à ces moyens de transports qui facilitent la "tâche" des pirates.
Soyons bien clairs, aucun pirate d'utilise de paquebot. ;)


par Ariane

Le quotidien d'un pirate (traditionel)

Les pirates étaient particulièrement robustes -et heureusement pour eux, car en plus de la nature violente de leurs activités, les terribles conditions de vie à bord des bateaux de l'époque leur donnaient rarement l'occasion de dépasser l'âge de vingt ans. Entre 1500 et 1900, le scorbut (dû à une carence en vitamine C) aurait été à lui seul responsable de deux millions de morts en mer. A chaque halte dans un port, l'équipage savait que des centaines de rats en profiteraient pour grimper à bord, apportant avec eux microbes et parasites, et causant ainsi de nouvelles morts. En réalité, un pirate avait beaucoup plus de riques de succomber à une maladie qu'à un coup de sabre.

Le Code Vestimentaire

Les pirates avaient besoin d'habits solides et pratiques, comme la plupart des marins. Au XVII° siècle, ils portaien en général des vestes courtes taillées dans du tissu grossier, des chemises en lin, des pantalons en toile coupés au-dessus de la cheville, des bas de laine et, au choix, un foulard noué autour de la tête, un tricorne ou un bonnet en laine. Ils évitaient les chaussures, car elles accrochaient mal sur les ponts glissants.
Même les simples matelots gardaient de côté un ensemble pour leurs séjours à terre ou les visites dans les ports. De nombreux capitaines pirates étaient superbement habillés, et lorqu'ils attaquaient un navire, ils en profitaient pour voler manteaux, chapeaux et bas de soie élaborés. Une description de Bartholomew Roberts (Black Bart) mentionne qu'il portait "une élégante veste de soie pourpre et des hauts-de-chausses, une plume rouge au chapeau, et une chaîne en or, à laquelle était suspendue une croix en diamants.".
Les femmes décidaient en général de s'habiller comme leurs compagnons de fortune, pour des raisons pratiques ou pour dissimuler leur féminité. Mais on raconte qu'Anne Bonny, une des femmes pirates les plus célèbres, avait l'habitude de combattre torse nu. Peut-être que la surprise qui en résultait lui donnait un avantage dans la bataille!


par Ariane

L'âge d'or

Avec l'ouverture des voies navigabes et la découverte des Amériques dans la seconde moitié du XV° siècle, l'Europe s'enrichit considérablement. Les navires espagnols et portugais rapportant l'or du Nouveau Monde représentaient une énorme tentation pour ceux qui sillonnaient les océans. Aux pirates en tout genre infestant les eaux d'Europe et de Méditérranée vinrent s'ajouter des corsaires, tels Sir John Hawkins et Sir Francis Drake, qui étaient autorisés à piller des vaisseaux ennemis par une lettre de marque de leur souverain, encourageant ainsi une forme de piraterie légalisée.
Au fur et à mesure que les cartes maritimes se diffusaient, la piraterie s'intensifiait. On parle même de "l'âge d'or de la piraterie" entre 1660 et 1730. A cette époque, le théatre essentiel de l'activité se déplaça de l'Europe vers les Caraïbes, en raison de la richesse générée par les plantations. Les pirates devinrent une telle menace que les autorités du monde entier décidèrent d'y mettre un terme définitif. Quelques-uns des plus grands noms de la piraterie ont vécu à cette période: Henry Morgan, Edward Teach (Barbe-Noire), Henry Avery...
Mais les pirates ne se limitaient pas à l'Europe ou aux Amériques. Le long de la côte nord-africaine, les terribles corsaires barbaresques, au service de la Turquie, attaquaient les vaisseaux non musulmans, tandis qu'en mer de Chine les flottes de pirates -attirées par les riches commerçants portugais et par les navires refusant de payer une taxe de protection- pillaient les navires de Shanghai à Singapour et du Vietnam au Japon.
La piraterie existe encore aujourd'hui et fait l'objet d'une préoccupation internationale.



par Ariane

Les premiers pirates

Les pirates existent depuis que les hommes utilisent les océans. Dans les temps anciens, les voyages terrestres étaient épuisants et dangereux. La navigation avait l'avantage de les rendre plus rapides. Sans compas pour se repérer, les navires marchands étaient contraints de longer les côtes, ce qui en faisait des proies faciles. Les premiers actes de piraterie semblent remonter au VII° siècle avt J.-C., en Méditérranée et sur la mer Egée. A cette époque, le roi assyrien Sennachérib tenta de se débarasser d'un groupe de pirates dans le détroit d'Ormuz, à l'entrée du golfe Persique. Plus tard, au III° siècle avt J.-C., on retrouve la trace d'un pirate grec qui capturait des femmes et des jeunes filles, afin d'exiger ensuite une rançon.
Durant le IV° siècle avt J.-C., Alexandre le Grand fit tout sn possible pour chasser les pirates de la Méditérranée, sans toutefois y parvenir. Le général romain Pompée, à la tête d'une flotte énorme et de milliers d'hommes, eut plus de succès en 67 avt J.-C. Malgrée cela, l'empereur Trajan essayait toujours de venir à bout de ce fléau un siècle après J.-C.
Tandis que la civilisation européenne profitait de périodes de paix pour se développer, la piraterie empirait. A partir du VIII° siècle, les pirates vikings se mirent à effectuer des raids fréquents sur les riches côtes britanniques, semant terreur et dévastation partout où il passaient. Les rois anglo-saxons eurent beau payer le danegeld, une taxe élevée pour payer les maraudeurs vikings, les attaques continuèrent. Après la conquête de la Grande-Bretagne par les Normands (eux-mêmes descendants des Vikings), l'effroyable Eustache le Moine (ainsi appelé parce qu'il avait réellement été un moine bénédictin) terrorisa la Manche jusqu'à ce qu'il soit finalement capturé et décapité en 1217.


par Ariane

mardi 2 décembre 2008

COMPARAISON
Nous pourrons à présent comparer aisément l’Age d’Or de la Piraterie et la piraterie actuelle. Quelles sont les premières choses à comparer ? Les moyens de transport, les armes, les principales richesses, les vêtements, les lieux les plus ravagés par la piraterie…
Tout d’abord, la première question à se poser est : Est ce que la piraterie actuelle a plus de succès qu’au XVIII° ? Depuis quand la piraterie existe-t-elle ?
A première vue, la piraterie existe depuis que l’Homme a commencé à se déplacer en mer, donc, depuis un sacré bout de temps… La piraterie actuelle est toujours extrêmement sanguinaire, mais d’une façon bien différente du XVIII° siècle. Il y a eu beaucoup de changements depuis l’or, qui ont changé la vie des pirates. Qui sont les pirates ?
Il y a beaucoup de réponses. Souvent des miséreux qui pour tenté de survivre se sont organisés en bandes criminelles et agissent dans les zones de non-droit. Il arrive aussi que ce soit des marins qui aient été capturé par une bande de pirates et enrôlés dans leur équipage. Il y a aussi (mais c’est bien rare), ou bien il y eut, plutôt, des familles de pirates ou la piraterie se pratiquait de parents en enfants (Ex à ajouter). Il y a encore des dizaines n’exemples, comme Chen I Sao, à la base prostituée et d’une grande beauté, qui s’est fait capturé par Cheng I, Madame Cheng est alors devenu l’unes des femmes pirates les plus légendaires et les plus sanguinaires…Y a t-il beaucoup de femmes pirates aujourd’hui ? Sûrement moins, mais nous ne sommes pas franchement assez renseigné sur le sujet.

mercredi 19 novembre 2008

Quelques informations sur la Piraterie moderne...

Hey Moussaillon!
Pour bien vous mettre dans l'athmosphère des pirates, un petit article sur la Piraterie actuelle!
Régions sensibles
Les pirates d'aujourd'hui sévissent essentiellement dans les régions d'Asie du Sud et Asie du Sud-Est (en particulier dans la mer de la Chine méridionale), le long des côtes de l'Amérique du Sud, du golfe d'Ade, de la mer Rouge, mais aussi celles de la Somalie, dans le golfe de Guinée et dans la mer des Caraïbes. Selon le Bureau Maritime Internationa, plus de 4 000 actes de piraterie ont été enregistrés durant les vingt dernières années, un rapport de la RAND Corporation estime le nombres d'attaques et de de tentatives d'attaques à 209 durant la période 1994-1999 et à 2 463 entre 2000 et fin 2006, soit une augmentation exponentielle de ces pratiques depuis le début du XXIe Siècle.
Ils utilisent des embarcations plutôt petites et rapides, et profitent du nombre restreint de membres d'équipage sur les navires cargos. Ils savent également transformer leurs embarcations en bateaux de pêche ou de transport, afin d'éviter et de déjouer les inspections.
Dans la plupart des cas, les pirates ne s'intéressent pas à la marchandise transportée, mais plutôt aux affaires personnelles de l'équipage et au contenu du coffre-fort, qui peut contenir d'importantes quantités de monnaie destinée à payer le personnel et les taxes portuaires. Il arrive également que les pirates se débarrassent de l'équipage et conduisent le navire dans un port afin de vendre la cargaison et dans de très rares cas de transformer son identité et de le revendre.
La piraterie moderne se développe pour plusieurs raisons :
· une incapacité de certains pays à gérer la sûreté de leurs eaux territoriales ;
· les équipages des navires cargos sont peu nombreux et non armés (une vingtaine d'hommes sur un navire de 150 mètres) ;
· les navires marchands se déplacent à des vitesses faibles (entre 20 et 40 kilomètres par heure), sont peu manœuvrants et, chargés, ils peuvent être assez bas sur l'eau permettant ainsi un abordage aisé ;
· les équipages, embarquant pour une durée de neuf mois en moyenne, proviennent en grande partie des pays en voie de développement (Asie - Afrique) et reçoivent la majeure partie de leur salaire en liquide à bord.
Par extension, on parle également de piraterie lorsqu'il y a acte de braconnage, par exemple lors de pêches interdites d'espèces protégées (dans les zones d'exclusivité économique). Ceci concerne tout particulièrement la légine, poisson très recherché localisé dans les Z.E.E. des Terres Australes.

Les attaques

Les attaques se produisent généralement de nuit, entre 01h00 et 03h00, dans des zones dites « à risque » (Asie du Sud-Est, détroit de Malacca, sud de la mer Rouge, golfe d'Aden, côtes de Somalie, golfe Guinée…) en haute mer ou dans des zones de mouillage.
Seule une veille attentive ainsi qu'une réaction rapide de l'officier de quart par une manœuvre ou par le déclenchement de l'alarme générale peuvent éventuellement dissuader les pirates de poursuivre leur action.
Depuis 2006, les navires cargos possèdent tous un système « d'alarme silencieuse» par satellite en réponse au développement de la piraterie. Ce système d'alarme, activé manuellement à bord de deux endroits gardés secrets, n'a aucune manifestation physique sur le navire mais envoie des données par communication satellitaire.
Il existe une hiérarchie des actes de piraterie :
· Les petits malfrats de la mer agissent en groupes peu nombreux et leurs actions sont souvent improvisées s'apparentant plus à de la rapine. Un groupe d'entre eux est responsable de l'assassinat de Peter Blake dans l'estuaire de l'Amazone en 2001.
· En haut de la hiérarchie on trouve quelques gangs internationaux dépendants des quelques puissantes mafias et triades asiatiques dirigées par des puissants hommes d'affaires.
· Un autre type de pirates est constitué par des groupes terroristes, comme celui qui en octobre 2000 a attaqué le bâtiment Uss Cole de la marine américaine au mouillage dans le port yéménite d'Aden en faisant sauter une embarcation bourrée d'explosifs, faisant 17 morts et 42 blessés.
Années 1993 à 2005
· 2001 : 252 attaques
· 2002 : 341 attaques
· 2003 : 445 attaques
· 2004 : 329 attaques
· 2005 : 276 attaques
Le nombre d'attaques pirates a triplé entre1993 et 2003. Le premier semestre 2003 a été le pire semestre jamais enregistré, avec 234 attaques pirates, 16 morts, 52 blessés et 193 membres d'équipage pris en otage dans le monde. 182 cas de piraterie ont été recensés par le Centre de surveillance de la piraterie du Bureau International Maritime (IMB - International Maritime Bureau) pour le premier semestre 2004, dont 50 à proximité de l'Indonésie, la majorité dans le détroit de Malacca. L'IMB note également qu'en 2004, les tankers (transport de pétrole et de gaz) et les cargos transportant des matières premières sont les cibles les plus populaires avec 67 attaques sur des tankers et 52 sur les cargos.
La piraterie a toujours utilisé les moyens technologiques les plus avancés disponibles : les pirates modernes ont recours aux armes à feu évidemment (tel que les fameux AK-47), à la téléphonie mobile, aux hors-bords, etc. On suppose même que certains pirates écoutent clandestinement les communications des satellites, afin d'obtenir des informations sur le mouvement des navires et de déterminer le risque qu'ils présentent en cas d'attaque.
Années 2006 à 2008
· 2006 : 239 attaques
· 2007 : 263 attaques
· 42 incidents ont été reportés au Nigéria dont 25 pour la seule zone de Lagos.
· 31 incidents ont été reportés en Somalie.
Une étude conduite par le Bureau international maritime montre que le nombre d'attaques de piraterie dans le monde est en augmentation en 2007 (263 cas) en comparaison de l'année 2006 (239 cas). Il est également rapporté que le nombre d'attaques à main armée est en augmentation, avec pour première conséquence une augmentation du nombre de blessés dans les équipages de navire (64 blessés en 2007 pour 17 en 2006). Cette évolution en 2007 est directement liée à des actes ayant pris place en Somalie et au Nigéria.
Certaines attaques ont conduit à l'intervention des marines militaires luttant contre ce phénoméne comme ce combat au large de la Somalie en 2006 et l'acte de piraterie contre le Ponant en 2008 (voir Piraterie autour de la corne de l'Afrique); Lors de cette affaire, Jean-David Levitte, un diplomate français, a déclaré que dans les dix dernières années, 3 200 marins avaient étaient enlevés par des pirates, 500 blessés et 160 tués.
Le détroit de Malacca n'est plus classé route maritime dangereuse par le Lloyd's Register depuis fin 2006.


Les protections

Face à la montée en puissance des pirates professionnels, des sociétés privées proposent une offre de prestation de sécurité aux armateurs.
Le premier service de protection anti-pirates a été offert dès la fin des années 1990 par la société britannique Marine Risk Management avec « à bord des balises satellites cachées permettant de pister le bateau à l'insu des pirates » et « un service d'intervention rapide » permettant de « retrouver le bateau et le récupérer avec des équipes spéciales ». Une « capacité à récupérer des bateaux en situation hostile d'abord par la négociation » et en dernier recours par « des méthodes plus intensives ».
Au Nigeria, les plateformes pétrolières sont sous la garde de bateaux armés.
Depuis, les attentats de septembre 2001, l'Organisation maritime internationale a mis en place une norme ISPS obligeant les bateaux à se doter de systèmes d'alerte satellitaires et à créer à l'intérieur du bateau des zones de refuges fermées, à respecter des procédures de discrétion et de veille.

Principale zone à risques: la mer de Chine méridionale. Avec le triangle HLH (Hong Kong-Luçon-Hainan), où se volatilisent les cargos. Et le détroit de Malacca, point de passage le plus encombré et le plus dangereux du monde: le dixième du commerce maritime mondial y transite entre la Malaisie, Singapour et l'archipel Indonésien pour déboucher sur les 13 000 îles des Philippines. La piraterie sévit aussi en Amérique du Sud, au large du Brésil ; et, au large de l'Afrique, dans le golfe de Guinée ou le golfe d'Aden...

La marine de guerre chinoise arraisonne les navires marchandsParfois, ce sont les pêcheurs eux-mêmes qui s'attaquent aux bateaux de plaisance. Ils volent l'argent du bord, quelques babioles et retournent s'abriter dans leur village. Plus fort encore: douaniers le jour, pirates la nuit. Une spécialité indonésienne. Quant aux Chinois, c'est carrément leur marine de guerre qui arraisonne les navires au large: «Des vedettes chargées d'hommes en uniforme les forcent à pénétrer dans les eaux territoriales chinoises et, après les avoir accusés de se livrer à la contrebande, les taxent d'importantes sommes d'argent avant de les laisser repartir», accuse le Foreign Office. Tous ces abordages ne se passent pas en douceur. Qu'on se souvienne des années 70, avec ces milliers de boat-people vietnamiens volés et massacrés par des pirates philippins, malais ou indonésiens. Certains ont tiré les leçons de cet épisode, et ont prospéré. Ils n'hésitent pas à s'attaquer aux gros bâtiments. En mer de Java, cinq hommes masqués ont pris d'assaut le Baltimore Zephyr, un cargo danois sous pavillon des Bahamas. Après avoir dévalisé les neuf membres d'équipage, ils ont abattu le capitaine pour obliger son second à ouvrir le coffre-fort.Il est relativement facile d'attaquer un cargo. Chargé à ras bord, il est lent et ne comporte qu'une poignée d'hommes sans armes. A condition toutefois d'être bien renseigné: les pirates qui s'en sont malencontreusement pris à des bateaux espions soviétiques y ont laissé leur peau. Il faut donc un peu d'organisation. Avec beaucoup de planification, au lieu de se contenter du coffre et des portefeuilles de l'équipage, on vole la cargaison et le bateau avec.11 000 tonnes de gazole se volatilisent en pleine mer.

mardi 18 novembre 2008

Introduction




Bonjour et Bienvenue sur notre blog!

Ceci est un projet scolaire réalisé par Marisol et Ariane, centré sur la Piraterie.
Ce blog parlera d'une comparaison de la Piraterie moderne et de la Piraterie traditionnelle.
Bien sûr, c'est un sujet riche qui date du début de la navigation et qui n'a pas cessé de faire des ravages.
Comparaison de l'époque, des moyens, des armes, des navires, des accoutrements, des
personnages et des lieux de carnage...

Avec l'aide d'Internet et du livre intitulé "Pirates" de John Mattheus, nous avons récolté des informations et nous avons créer des articles.

A l'abordage!